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Flash : le point sur le conflit russo-ukrainien avec Amundi
information fournie par Partenaire 09/03/2022 à 10:42

Point sur le conflit russo-ukrainien avec Amundi

Point sur le conflit russo-ukrainien avec Amundi

Marchés sous pression, envolée des prix des matières premières, rédéfinition des rôles de l'Europe et de la Chine… Ce qu'il faut retenir de la crise en Ukraine.

L'invasion de l'Ukraine par les troupes russes le 24 février se poursuit : l'armée russe a bombardé Kharkiv, la deuxième ville du pays, continue son siège sur le port stratégique de Marioupol et accentue la pression sur Kiev, la capitale. Vladimir Poutine reste déterminé à atteindre ses objectifs et avertit que l'Ukraine pourrait perdre son statut d'État si elle continue à refuser de céder à ses exigences. Ce sont désormais plus de 2 millions de personnes qui ont, depuis le début des combats, fui le pays, occasionnant ainsi la crise de réfugiés la plus rapide observée en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.

En parallèle, les sanctions adoptées par la communauté internationale à l'égard de la Russie s'intensifient. Inédites de par leur nature et leur ampleur, les mesures prises par les autorités américaines, européennes et asiatiques touchent des domaines stratégiques tels que les paiements internationaux, le marché des devises, les avoirs des proches du pouvoir et les contrôles à l'exportation. L'objectif affiché est de limiter drastiquement les capacités de l'économie russe à soutenir son effort de guerre.

Ces représailles, notamment celles de l'Union européenne, augmentent encore le niveau d'incertitude quant aux conséquences économiques et financières de cette crise. Cela est d'autant plus marquant que les banques centrales avaient, avant le début de cette guerre, commencé à communiquer sur l'ajustement de leurs politiques monétaires pour juguler les pressions inflationnistes persistantes.
Au cœur de la crise, les actifs russes sont devenus presque toxiques, en raison des fluctuations spectaculaires de leurs cours, tandis que le marché tente de faire face à l'incertitude. Les actions européennes ont été pénalisées, les investisseurs anticipant les conséquences négatives de la guerre sur les résultats des entreprises.

Globalement, les marchés restent sous pression et la volatilité demeure élevée. Les bourses mondiales ont terminé la semaine dernière en repli et poursuivent leur baisse. À la clôture du 7 mars, la Bourse de Paris et Wall Street perdent respectivement 12% (CAC 40) et 1% (S&P 500) par rapport à la clôture du 23 février.

De leur côté, les prix de nombreuses matières premières se sont envolés. Nous assistons à une hausse des cours du pétrole et du gaz avec un cours du Brent à 118 dollars le baril (hausse de 25% en une semaine). Le pétrole est appelé à rester sous pression au fur et à mesure de l'intensification du conflit. Les États-Unis commencent à discuter d'un éventuel embargo sur le pétrole russe et de la possibilité de trouver des approvisionnements supplémentaires. Les cours des produits de base ont, pour une large part, augmenté, en particulier ceux pour lesquels la Russie est un exportateur important, comme l'aluminium et le blé.

La « fuite vers la sécurité » a bénéficié aux obligations d'État, notamment les bons du Trésor américain et les Bunds allemands.
L'Europe a clairement été la plus durement touchée par la crise, en raison de ses liens commerciaux avec la Russie. Elle devra donc placer tout en haut de ses priorités la nécessité de trouver de nouveaux partenaires commerciaux pour ses importations de pétrole et de gaz et l'accélération de sa transition énergétique vers les énergies renouvelables, sans provoquer de nouvelles pressions inflationnistes. Le cadre européen devrait s'en trouver renforcé.

La Chine affirme son rôle dans le nouvel ordre géopolitique. La position officielle de la Chine est passée d'un rôle initialement passif à un rôle plus neutre sur le plan stratégique. Nous pensons que la Chine fait partie des grands gagnants de cet environnement, car le cycle économique chinois est de plus en plus indépendant du cycle économique américain et les actifs chinois et le renminbi (RMB) sont de plus en plus considérés comme des actifs de diversification.

Consulter l'intégralité de cet article dans le PDF ci-dessous.

6 commentaires

  • 09 mars 11:57

    ils sont à bout les gamins russes, les pauvres se demandent se qu'ils font sur place. on a pas la même énergie, motivation, force, quand on défend sa femme, ses enfants, sa terre, et quand on est là juste pour faire plaisir à son président tyran, empoisonneur, qui veux flamber, qui défend une grande russie, d'un époque révolue. il n'en a plus les moyens d'ailleurs.


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